Bibliographie

En Mal de fleurs

« Espérance morte les pétales des fleurs
Ont crié en coulant en rivières de sang
Rouge comme ses roses et la Plainte s’entend
Dans ces plaines d’herbes sèches où la couleur saigne.
Depuis ce jour les fantômes accourent et se plaignent
— Nous sommes en mal de fleurs… Nous sommes en mal de fleurs… »

Un premier recueil au lyrisme d’une rare noirceur, laissant transparaître en filigrane une grande lucidité sur la véritable nature de l’existence, dans laquelle souffrance, désespoir, mort et malheur sont l’apanage de tous.


A jamais perdu

« Entouré de murs aux nature mortes
Tant de trognons flétris que les larves dévorent
Un bout de chair ranci rampe comme un cloporte
Il s’agit d’un humain que l’Oubli perfore
»

Plongez dans la clairière de l’âme du poète, entre couleurs de l’amour et noirceur du monde, les univers se croisent et s’entre-mêlent mais le constat est clair, jamais ils ne se marieront.


Les limbes d’Eve

« A jamais perdu les méandres de l’amour
creusent mes veines et en pétrifient le sang »

Dans ce troisième recueil, suivez le parcours d’un esprit, d’un cœur et d’une âme, se partageant un corps.
Le contrôlant tour à tour, ils lui donnent l’allure d’un pantin tiraillé, s’en allant par le monde.


Brasiers insouciants

« Entre feux et cendres
il est une étincelle
qu’il faut être soucieux de protéger »

« Sous le titre insolite de Brasiers insouciants, Benjamin Jichlinski, jardinier et poète, nous livre un étourdissant bouquet de 62 poèmes.
Ecrits tantôt dans la langue de Molière, tantôt dans celle de Shakespeare, ses textes plongent leurs racines au plus profond de la terre caillouteuse de son jardin secret. Elle pourrait bien se révéler comme l’un des terreaux fertiles de notre littérature.
« 
Simone Collet


Même les rochers se brisent

« Ca porte le regard
Ces mains creuses
Juste en dessous
De leurs yeux »


Après l’errance dans les limbes et la trouvaille des brasiers, un seul constat : tout finit par se briser.

Et si ces nombreuses failles n’étaient que l’occasion de se reconstruire ?


Entre mort, amour et silence

« Je tape le présent
je l’attendris
comme le ferait un boucher d’un morceau de viande
et je le mange
saignant »

Venez avec moi
Chasser les noires empreintes
du temps qui fuit
dans le silence de la traque
Que nos amours nous guident
qu’ils nous permettent
une offrande de lumière
à nos invisibles