Je me retrouve sans courage
à admirer les premières abeilles au matin
encore endormies mais déjà au travail
La vie est si violente
Il faut tant d’amour pour y vaincre
ou tant de haine
Mais il faut choisir
et chaque seconde est une bataille
Je croise ces vieux
qui marchent chaque jour un peu plus lentement
chaque jour un peu plus fragiles
et mon esprit vieillit comme eux
J’aimerais pouvoir m’endormir comme ce bourdon sur sa fleur
sur un nid de pistils
bercé par le vent
ou comme toi
rassuré dans mes bras
tant que ton sourire me pincera le cœur
il ira au combat