L’angoisse enveloppe ma tristesse
comme l’écorce terrestre son manteau
Elle craquelle, se fissure
à la merci de courants puissants
En jaillit mes pleurs en magma brûlant
En naissent des montagnes
De celles qu’on admire
perdus dans leur immensité
Dans le silence des constructions achevées
L’amour en verdit les vallées
La vie à l’horizon
la solitude enracinée dans l’ombre de leurs forêts
Et au centre de ma terre
Dans son noyau
Trône la mort
Invariable
Dense
Indestructible