J’entends les morts
Se foutre de moi
Comment fais-tu
Pour seulement respirer encore
Etre abominable
Tes yeux sont secs
Et ton cœur
Tu nous ressembles, de l’intérieur
Te souviens-tu
Des sourires ?
De la tendresse
Et de l’amour ?
Je vois le vent
Qui balaye
Et la fatigue
Et l’oubli.
Que fais-tu encore là ?
Je traîne le pas
A la dérive
J’envie les plantes
Et leur besoin de grandeur
Je jalouse votre silence
Et la paix dans vos tombes